Les affrontements ont cessé mais la ville est toujours sous tension.Rappelons que c’est à la suite de l’enlèvement du véhicule du proviseur du Lycée Mahamane Alassane Haïdara de Tombouctou, le lundi 3 février dernier que les manifestations ont repris.Le poste de l’armée dans la localité de Dinangourou, cercle de Koro, région de Mopti a été attaqué, le jeudi 6 février dernier, dans les premières heures de la matinée. L’image a choqué, au Mali. La mission de l’ONU a également arrondi les angles entre les ex-rebelles et l’armée.Il s'agit en outre d'un retour pacifique, conforme à l'accord de paix d'Alger. L’armée malienne ent entrée à Kidal, claironne RFI depuis le 5 mai dernier.Mais il ne s’agit que d’une avant garde de dix sept hommes. Les assaillants l’ont ligoté avant de masquer son visage dit-il. Mercredi, des manifestants ont brûlé le drapeau national à Kidal. Plus de 200 Casques bleus ont escorté les forces armées maliennes reconstituées et des avions de l'ONU étaient déployés dans le ciel pour la surveillance.Le patron de la mission de l’ONU Mahamat Saleh Annadif a suivi toute l’opération à distance, accroché au téléphone. ... rien ne s’opposera à ce déploiement de l’armée malienne à Kidal. Le bilan provisoire fait état de 6 militaires blessés et des motos brûlées. L’État malien doit impérativement y reprendre ses droits. RFI - Actualités, info, news en direct - Radio France InternationaleEn 2014, les soldats maliens avaient été chassés de Kidal, après une visite mouvementée de l’ancien Premier ministre malien Mousa Mara. À Bamako, l’échec de l’offensive sur Kidal, lancée par les Fama en 2014, est resté dans toutes les têtes. RFI n'est pas responsable des contenus provenant de sites Internet externes. Ce dernier et bien d’autres membres de son regroupement, même blessés, ont été arrêtés par les forces de sécurité. C’est notamment de là qu’elle avait été délogée, en 2014, peu après une visite mouvementée de l’ancien Premier ministre malien Mousa Mara.Deux tiers des militaires de retour sont d’anciens combattants, et de nombreux gestes de solidarité entre adversaires d’hier ont eu lieu, selon des témoins. Mercredi, des manifestants ont brûlé le drapeau national à Kidal. Les causes de son enlèvement restent encore floues.Les travailleurs de l’entreprise chargée de la réparation et de l’entretien de la route Toukoroba-Tamani ont été contraints d’arrêter les travaux, 6 février dernier. Aux yeux de l’état-major français, le besoin se faisait sentir d’une meilleure coordination et cette structure permettra, indique le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées, de synchroniser les actions au plus près du théâtre d’opérations.Un dénouement heureux pour le président de l’Association des entrepreneurs de Menaka relâché par ces ravisseurs. Dans un contexte de grave détérioration sécuritaire au Mali et au Sahel, le retour de l’armée nationale à Kidal est anticipé comme une affirmation forte d’une restauration de l’autorité de l’État malien, qui ne s’exerce plus sur de larges étendues du pays.
« Un sanctuaire pour les terroristes », c’est en ces termes que Mahamadou Issoufou, qualifie la ville de Kidal, dans le nord du Mali. Le bataillon de l'armée malienne reconstituée est arrivé ce jeudi après-midi à Kidal et a intégré le camp militaire qu'il devait occuper. En dehors de soldats maliens, on trouvait dans cette colonne des ex-rebelles de la CMA et des ex-combattants de groupes armés pro-gouvernementaux, d'où l'appellation « bataillon de l'armée malienne reconstituée ».Dans un contexte de grave détérioration sécuritaire au Mali et au Sahel, le retour de l'armée nationale à Kidal est anticipé comme une affirmation forte d'une restauration de l'autorité de l'État malien, qui ne s'exerce plus sur de larges étendues du pays. Kidal : Le retour de l’armé reconstitué attendue aujourd’hui. Plusieurs blessés dont certains dans un état grave ont été enregistrés. Ce poste a déjà fait l’objet de plusieurs attaques auparavant perpétrées par les éléments du JNIM.Elle sera installée à Niamey (Niger) à proximité du poste de commandement du fuseau centre de la force conjointe du G5 Sahel. Il est rentré chez lui, le 7 février dernier, aux environs de 2 h du matin.