L’alternative du Camerounais qui cultive l’esprit républicain tient donc en ceci : soit se précipiter dans l’oubli des générations futures en se constituant dans le passé mémoriel des Camerounais sous le rapport d’une gangrène purulente de l’histoire de notre peuple, soit s’inscrire résolument dans la tâche historique de génération d’un futur commun conforme aux goût des gens dignes et nobles, et qui seule constitue le véritable héritage politique dont la postérité assure la pérennité.1- Nkwaest un vocable utilisé par les populations de l’Ouest Cameroun pour désigner les personnes originaires du Centre-Sud. Les hauts plateaux bamilékés de l’Ouest-Cameroun sont connus pour leurs paysages de Les curiosités naturelles en Pays bamiléké et alentours C'est le plus grand groupe ethnique du pays. À vue d’œil, son visage et son sourire sont très avenants : il paraît calme, plein de sollicitude, presque empathique. Mais derrière ce masque de fée se dissimule une âme effroyable et carnivore. Proche des Bamoun et des Tikar, les Bamiléké forment un groupe ethnique bien homogène qui occupe une grande partie de l’ouest du pays. De son côté le Bamiléké-Bafoussam a évolué pour donner d’autres variantes qui ont-elles-mêmes donné naissance à des sous-dialectes. La chefferie Bamiléké est ainsi ext…
Peut-on s’y soustraire ou est-on rivé originellement à en assumer la fatalité ?Actuellement nos spécialistes du discours, nos politiciens et nos hauts gradés de l’armée de l’intelligence facultaire ne s’encombrent pas de ces questions déroutantes : ils assument leurs identités décrétées avec les vertus humaines et avantages matériels qui y sont attachés, en entretenant une rhétorique réactionnairepropres aux privilégiéset lesvertus de la force du Décret. Il en est de même avec les Bamouns qui seraient proches des Bamiléké.
Le « bëti » existe comme le « bamiléké », le « nordiste », l’« anglophone », le « douala », etc. Cette classification est basée sur les observations des colons, taxinomie qui, certes, se voulait scientifique, mais dont on ne peut garantir une objectivité absolue. Fourni par D’une superficie de 475.442 Km² et une population estimée à 23.739.218 habitants, le Cameroun est un géant démographique d’Afrique centrale fort de ses 240 langues nationales. Cependant l’ethnie Bamiléké est proprement camerounaise contrairement au Peul. L'ascension économique à partir de débuts modestes est une étiquette forte qui construit la réputation bamilékéeLa région Bamiléké ne connaît pas de trouble jusqu'à 1930 et après cette année les Bamiléké émigrent dans l'ensemble du Cameroun. Les spécialistes y incluent : Eton (Ìton), Ewondo (kóló), Bene, Fong, Bulu, Mvan, Ntumu, Manguissa, Etenga, Mvele, Maka, les Fang (ou M’fang) qui sont les habitants du sud du Nyong.
Ils vivraient particulièrement de l’artisanat, du commerce et de … 4 Les sociétés bamiléké. Les Bamilékés possèdent également une importante activité artistique le plus souvent liée aux masques et aux adorations telles que la Statue de la Reine Porteuse de Coupe aujourd’hui exposée au Musée du Quai Branly en France.La société Bamiléké est organisée en plusieurs niveaux de compétence et d’autorité. Le « Beti » ou le « Bamiléké » est-il une race du passé ou un peuple à venir ? Ils ont raison de se tromper ainsi parce qu’ils ignorent que, fondamentalement, le « bëti » n’est pas un être en soi : « être béti », c’est le non-être qui fait que nous soyons capable d’entretenir un certain état d’esprit…. De leur côté,les autres ont du répondant : Tchami, Tchakunté, Ndogmo et autres Nganang, ivres de leur réputation d’Harpagons nègres, renonçant à s’interroger sur leur patronyme à connotation basa’a et bëti, croient exclusivement en la légende vaudevillesque qui fait d’eux des rats palmistes-nés et des possédés de l’avarice.Et ils appréhendent leur décentrement comme une élection divine : ils sont une essence pétrifiée qui doit féconder le pays tout entier.Il faut pourtant qu’on entreprenne de répondre vigoureusement aux interrogations qui importent, pour éviter de créer des fictions pernicieuses comme le repli identitaire, l’ethnicisme ou le tribalisme et qu’on se prémunisse surtout du déshonneur qu’un grand peuple comme le nôtre cultive les plus méprisantes hérésies, celle par exemple qui consisterait à légiférer sur le tribalisme.
Peu commodes, ils aiment à balader la solde de sang de leurs exactions dans leurs V8 rutilantes. La préférence de Maclédio se porta sur le jeune Gaston d’ethnie bamiléké. Plus précisément ils seraient partis de l’Egypte au IXe siècle de notre ère et seraient arrivés en région Tikar au XIIe. Il faut hâter et booster l’éclosion d’une conscience républicaine.Convenons donc que prestance physique, éloquence, courage, générosité, sens du respect et humilité sont l’apanage de toutes les régions du Cameroun ; ce ne sont pas des qualités intrinsèques et immuables des membres d’une ethnie donnée. On dit qu’ils sont bëti, pas parce qu’ils parlent la langue bëti qui n’existe plus, mais parce qu’il y a un certain esprit qui les habite.Où les explorateurs ont vu juste, c’est que l’esprit des plateaux n’est pas celui de la forêt. Les Bamilékés, dont les origines remontent à l’Égypte, ont émigré de la Haute-Égypte au 9ème siècle et se sont établis dans la région de Tikar où ils sont arrivés au 12ème siècle (“Histoire et anthropologie du peuple bamiléké” de Dieudonné Toukam).Aujourd’hui, la majorité des peuples de l’ethnie Bamiléké sont chrétiens.Au 17ème siècle, afin de fuir une conversion forcée à l’Islam, ils ont migré plus au sud et à l’ouest. […] Je connaissais et admirais les Bamilékés pour leur cupidité et leur affairisme. D’autres préfèrent rattacher leur langue au groupe linguistique nigéro-congolaise.Historiquement, les Bamoun et les Bamiléké étaient unis. Comme tout esprit, l’esprit bëti ne connaît pas les frontières du sang ; il se répand et possède les hommes et les femmes de valeur. Autrement dit, beti n’inclut point le bulu et vice-versa. Leur respectabilité dominicale immaculée est établie ; ils sont fiers et altiers comme des pointes Toc : ils frappent ! Il détient le pouvoir suprême et est parfois auréolé d’un mythe qui le grandit davantage. Plus systématiquement, qu’est-ce qu’une ethnie, une tribu ? C'est à Douala à partir de 1954 qu'une importante diaspora Bamiléké déploie ses fortes qualités commercialesLes Bamilékés sont, en matière spirituelle, d'une grande complexité. 5. Yendé, premier prince, refusa le trône et traversa le Les Bamilékés parlaient une langue unique, le bamiléké, jusqu'à leur démembrement au milieu du Les Bamilékés — pris comme groupe — sont connus, estimés et craints comme étant dynamiques sur le plan économique.