Tout comprendre sur le conflit entre le Soudan et le Soudan du SudKhartoum et Juba sont au bord de la guerre ouverte autour du contrôle de régions pétrolifères... Mais ce conflit pourrait être un des plus grands défis du dirigeant, qui craint que certains des siens ne se retournent contre lui.
Le conflit du Sud-Soudan dure jusqu’à la signature d’un accord de paix global et à la constitution d’un gouvernement d’union nationale en 2005. Les forces de sécurité sous les ordres de Bachir n’ont pas hésité à tirer à balles réelles sur les manifestants.
#8aprile https://t.co/o7pDUsQg84Omar al-Bachir, 75 ans, dirige le Soudan d’une main de fer depuis bientôt trente ans.
Mardi 9 avril, les manifestants enchaînent leur quatrième jour de rassemblement devant le bâtiment, et appellent l’armée à les rejoindre.L’armée n’a pas pris part à la répression du mouvement depuis le début de la contestation. Alimenté par les luttes de pouvoir entre les dirigeants du pays, le conflit sud-soudanais est parvenu à son apogée en 2013, alors que des tensions irrésolues entre différents groupes ethniques ont culminé en combats qui se … En décembre, son coût a triplé, passant de 1 à 3 livres soudanaises (soit de 2 à 6 centimes). L’inflation est au plus haut (près de 70% par an) dans le pays, qui fait face à un grave déficit en devises étrangères.Au fil des semaines, le mouvement s’est mué en une contestation du régime d’Omar al-Bachir. « Face à la rue, le régime a choisi de répondre par la force. Lundi, l’opposant Omar el-Digeir, chef du Parti du Congrès soudanais, a appelé les militaires à Le chef d’état-major, le général Kamal Abdelmarouf, a déclaré dans un communiqué que l’armée Il faut ajouter à cela le fait que, bien que les officiers de l’armée soient nommés par Bachir lui-même, beaucoup d’entre eux sont issus des régions les plus pauvres du Soudan, où leurs familles souffrent de la crise économique.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a demandé lundi 8 avril à toutes les parties d’éviter la violence.
(- / AFP)Enquête sur un Youtubeur accusé de corruption de mineursFinistère : les habitants de 50 communes, dont Quimper, doivent éviter l’eau du robinet après une pollution fluvialeMacron exclut tout reconfinement général, ne voulant pas « mettre le pays à l’arrêt » Alexeï Navalny, principal opposant à Poutine, « empoisonné » et en soins intensifs Le président du Mali et son Premier ministre arrêtés après une mutinerie Humanitaires français tués au Niger : un suspect arrêté Bons plans Ouigo : Jusqu'à 50% de réduction sur vos billets de train dernière minuteJusqu'à 50% de réduction avec les offres privilège BookingRéglez avec Paypal: 15% de réduc avec ce code promo AirbnbL'Obs - Les marques ou contenus du site nouvelobs.com sont soumis à la protection de la propriété intellectuelle A l’origine des manifestations qui embrasent le pays, il y a le prix du pain. La fréquentation de 20 Minutes est certifiée par l’ACPM Pour l’instant, seules les forces de sécurité s’opposent aux manifestants. Le Soudan et le Soudan du Sud se disputent la souveraineté de certains territoires frontaliers riches en pétrole. Les rênes du Parti du Congrès national (PCN) sont confiées à Ahmed Haroun, lui aussi recherché pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Ce militaire, arrivé à la tête du pays avec le coup d’Etat de 1989, est sous le coup depuis 2009 d’un mandat d’arrêt international lancé par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre, et génocide au Darfour. Corentin Chauvel avec Reuters Les combats ont repris de plus belle au Darfour depuis mi-janvier, région martyre de l'ouest du Soudan.
Avec l’indépendance du Soudan du Sud en 2011, le Soudan a perdu les trois quarts de ses réserves pétrolières. Depuis, l’opposition tient bon. Une répression plus sanglante qu’elle ne l’est déjà pourrait également obliger la communauté internationale à hausser le ton, ce qui pousserait le dirigeant dans une situation bien inconfortable.Des manifestants réunis devant le quartier général de l’armée à Karthoum, le 7 avril 2019. L’issue du conflit est encore incertaine.