Les «diamants de conflits» brillent encore Par Marine Ernoult — 22 janvier 2018 à 16:00. Le Processus de Kimberley est un forum international tripartite réunissant des gouvernements, des représentants de l’industrie du diamant et des membres de la société civile pour encadrer le commerce global de diamants bruts – c’est-à-dire des diamants non-taillés et non-polis – afin d’empêcher la diffusion des « diamants de conflit ». De quoi changer le regard sur d’autres chantiers d’envergure controversés ?Le 10e Forum international de la cybersécurité (FIC) s'est ouvert à Lille ce mardi matin. Lewis, sont des diamants issus du continent africain, et qui alimentent les nombreuses guerres livrées par des rebelles aux gouvernements.
Diamants exposés chez De Beers, au Botswana, en novembre 2015.Découvrez en avant-première les deux premiers épisodes de la série «L'intox, c'est nous» Thierry Vircoulon reste dubitatif. Si l’Union européenne s’est montrée très proactive lors de sa présidence en 2018, ce fut moins le cas de l’Australie et de l’Inde, présidentes en 2017 et 2019.Durant ce cycle de réformes, les participants au Processus de Kimberley se sont attelés à quatre grands dossiers visant à réformer le Système de certification.Tout d’abord, les participants ont évalué la possibilité de créer un secrétariat permanent qui assurerait le suivi administratif des dossiers entre les présidences annuelles, ainsi que la mémoire institutionnelle du PK.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.
Dès 2005, D’autre part, et c’est la critique la plus connue du SCPK, les membres de Presque chaque année depuis 2003, soit après la fin de la guerre civile et le lancement du SCPK, le gouvernement angolais organise l’expulsion de milliers de migrants congolais illégaux travaillant comme creuseurs dans les champs diamantifères. Seul le négoce de pierres brutes est contrôlé, laissant de côté les gemmes taillées et polies. Un expert américain de la défense a décrit l'EO comme les « meilleurs cinquante ou soixante millions de dollars que l'Angola ait jamais dépensé ». Le deuxième axe de réforme est l’amélioration du système de contrôle par les pairs.
Dans les prochaines années, un nouvel enjeu va s’inviter à la table des négociations : les risques environnementaux. Ses travaux s’organisent de manière décentralisée, dans sept groupes de travail et comités, autour de la présidence tournante annuelle.
Le Processus de Kimberley émerge au début des années 2000, alors que la contrebande des «diamants de sang» finance des guerres civiles meurtrières en Angola et en Sierra Leone (50 000 morts). Quand le Conseil de sécurité des Nations Unies décrète un embargo sur l’exportation de diamants bruts en raison d’un conflit, comme c’est par exemple le cas en Depuis sa création, le Système de certification du Processus de Kimberley est la cible de nombreuses critiques émanant des ONG et membres de la société civiles. Surtout, les pierres brutes sont uniquement celles exploitées par les groupes armés rebelles. La prise de décision au sein du PK se faisant par consensus entre les gouvernements, donc à l’exclusion de la CSC et du WDC, une seule objection suffit pour geler toute prise de décision. Un travail de rationalisation formelle, de refonte du texte fondateur et de ces décisions administratives, était donc essentiel. Les diamants de conflits, parfois aussi nommés « diamants de sang » (blood diamonds en anglais) théorisés par le géographe irlandais Hugo J.H. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (Executive Outcomes (EO), une société militaire privée, a joué un rôle majeur dans la victoire du MPLA (Mouvement populaire pour la libération de l'Angola).