Ceuta et Melilla : les origines de la domination espagnole sur les deux enclaves. L’Espagne exerce sa souveraineté sur Ceuta depuis 1580 et sur Melilla depuis 1496. Souvent au cœur de l’actualité du fait de leur statut particulier, les enclaves de Ceuta et Melilla représentent la porte d’entrée de l’eldorado européen pour de nombreux migrants, maghrébins et subsahariens. Mais peu obtiennent le statut de réfugié. En 2015, Lorsqu’ils parviennent à passer de l’autre côté, les clandestins sont conduits dans un centre d’accueil où ils peuvent demander l’asile tant escompté. Mais en 1993, le pays entre dans l’Union européenne. Ces territoires, respectivement 18 et 12 km2, sont sous souveraineté espagnole depuis 1580 et 1496 et forment deux petits îlots contrastés, avec des centres-villes opulents bordés de quartiers plus défavorisés, à majorité musulmane. En 2018, deux d’entre elles sont mortes en traversant la frontière et 84 ont été blessées d’après le rapport parlementaire marocain, un chiffre qui sous-estime la réalité selon des ONG espagnolesCeuta exporterait chaque année pour 700 millions d’euros de marchandises au MarocLes arènes de Ceuta furent construites en 1918, à Las DamasCette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Plusieurs d’entre-eux sont tués par les forces de sécurité espagnoles. Face à l’augmentation de l’immigration illégale, le gouvernement espagnol décide d’ériger des barrières tout autour des villes pour barrer la route aux migrants.
La présence espagnole et portugaise dans les enclaves de Ceuta et Melilla a partir du XV° siècle L'histoire de la présence espagnole dans les enclaves de la côte méditerranéenne du Maroc commence dès 1497, année de la conquête de Melilla. L’Union européenne ne parvient toujours pas à réguler le flux de migrants clandestins qui pénètrent sur son territoire au péril de leur vie en passant par ces villes espagnoles situées sur la côte marocaineMelilla et Ceuta.
Le coût de la construction de ces barrières s’élève à 33 millions d’euros.Pour tenter de colmater le flux de migrants qui n’hésitent pas à escalader les grillages, le gouvernement espagnol a mis en place des mesures de dissuasion drastiques.
Miradors où des gardes-frontières sont juchés, arme à la main, câbles souterrains reliés à des capteurs électroniques pour détecter le moindre bruit et mouvement, puissant système d’éclairage, caméras de vision nocturne, triple grillage et hélicoptère équipé de caméras thermiques : tout est fait pour empêcher les migrants de pénétrer sur le sol espagnol. Villes espagnoles de 12,3 et 19 km² situées sur la côte marocaine. Situées dans la région du Rif, zone principalement berbérophone du nord du Maroc, Ceuta et Melilla sont les deux seules survivances de l'Espagne coloniale sur le continent africain. Elles essayent de traverser la frontière autant de fois que possible dans une même matinée pour gagner en fin de journée l’équivalent de quelques dizaines d’eurosLe métier est considéré comme des plus pénibles. Méconnues des Espagnols eux-mêmes, Ceuta et Melilla sont deux villes et enclaves à cheval sur la ligne de “fracture” Nord-Sud.
Ceuta, d'une superficie de 18,5 km23, est constituée en grande partie par le territoire continental, terminé par la péninsule d'Almina, dominé par Monte Hacho, et au bout de laquelle se trouve la Punta Almina. Ceuta et Melila deviennent alors des territoires européens enclavés en plein coeur du Maroc.
C'est le cas d'El Príncipe, si… En 1956, au moment de l’indépendance du Maroc, les deux enclaves de Ceuta et Melilla ainsi que les peñones de la côte méditerranéenne sont restés espagnols en vertu de leur appartenance antérieure à l’Espagne. Environ 85 000 habitants chacune. En juin dernier, l'Espagne est devenue la première porte d'entrée des migrants en Europe, dépassant ainsi l'Italie.
La présence espagnole et portugaise dans les enclaves de Ceuta et Melilla a partir du XV° siècle L'histoire de la présence espagnole dans les enclaves de la côte méditerranéenne du Maroc commence dès 1497, année de la conquête de Melilla. L’Union européenne ne parvient toujours pas à réguler le flux de migrants clandestins qui pénètrent sur son territoire au péril de leur vie en passant par ces villes espagnoles situées sur la côte marocaineMelilla et Ceuta.
Le coût de la construction de ces barrières s’élève à 33 millions d’euros.Pour tenter de colmater le flux de migrants qui n’hésitent pas à escalader les grillages, le gouvernement espagnol a mis en place des mesures de dissuasion drastiques.
Miradors où des gardes-frontières sont juchés, arme à la main, câbles souterrains reliés à des capteurs électroniques pour détecter le moindre bruit et mouvement, puissant système d’éclairage, caméras de vision nocturne, triple grillage et hélicoptère équipé de caméras thermiques : tout est fait pour empêcher les migrants de pénétrer sur le sol espagnol. Villes espagnoles de 12,3 et 19 km² situées sur la côte marocaine. Situées dans la région du Rif, zone principalement berbérophone du nord du Maroc, Ceuta et Melilla sont les deux seules survivances de l'Espagne coloniale sur le continent africain. Elles essayent de traverser la frontière autant de fois que possible dans une même matinée pour gagner en fin de journée l’équivalent de quelques dizaines d’eurosLe métier est considéré comme des plus pénibles. Méconnues des Espagnols eux-mêmes, Ceuta et Melilla sont deux villes et enclaves à cheval sur la ligne de “fracture” Nord-Sud.
Ceuta, d'une superficie de 18,5 km23, est constituée en grande partie par le territoire continental, terminé par la péninsule d'Almina, dominé par Monte Hacho, et au bout de laquelle se trouve la Punta Almina. Ceuta et Melila deviennent alors des territoires européens enclavés en plein coeur du Maroc.
C'est le cas d'El Príncipe, si… En 1956, au moment de l’indépendance du Maroc, les deux enclaves de Ceuta et Melilla ainsi que les peñones de la côte méditerranéenne sont restés espagnols en vertu de leur appartenance antérieure à l’Espagne. Environ 85 000 habitants chacune. En juin dernier, l'Espagne est devenue la première porte d'entrée des migrants en Europe, dépassant ainsi l'Italie.