Le débat majeur consiste à trouver le mode de régulation adéquat pour éviter le tout marché ou le tout interventionnisme. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit. Rompant avec les usages ordinaires du terme, cet article se propose d’esquisser les contours d’un véritable concept de social-libéralisme. Notre plateforme utilise des cookies à des fins de statistiques, de performances et de sécurité. Les matériaux mobilisés sont issus d'une enquête sur la réception du néo-travaillisme britannique dans le milieu socialiste français entre 1997 et 2008 De même, si le social-libéralisme n'apparaît véritablement qu'à partir de la deuxième moitié des années 1990, certaines citations sont extraites de textes antérieurs, certains intellectuels proches de la deuxième gauche rocardienne ayant engagé dès la fin des années 1980 une réflexion en ce sens. (...) Il n'y aura pas de société substituant le commandement public aux initiatives indépendantes dictées par l'intérêt privé, pilotant le devenir à la place de l'invention anarchique d'acteurs agissant en ordre dispersé, coordonnant l'ensemble des activités collectives de préférence à leur ajustement spontané. Équivalent de social-traître pour les uns, de social-démocrate moderne pour les autres, le vocable « social-libéral » connaît un succès massif dans le débat politico-médiatique depuis le milieu des années 1990. Tous droits réservés pour tous pays. Jacques Julliard, « Le sort actuel des idéologies »,
Le social-libéralisme reprend également l'essentiel des éléments constitutifs du libéralisme culturel : reconnaissance de droits aux minorités ethniques ou sexuelles, égalité hommes-femmes, etc. Il s'exprime, à la fin du 19e siècle, dans le « révisionnisme » c'est-à-dire dans la critique du marxisme.
Marcel Gauchet, « Le socialisme en redéfinition »,
À cet égard, la comparaison entre les versions françaises et britanniques du social-libéralisme mériterait une réflexion spécifique que, pour des raisons de place, je réserverai à une publication ultérieure. Ce que l’on appelle le libéralisme économique est donc, fondamentalement, constitué par ce choix politique, qui s’intègre dans le libéralisme politique, dont il est un des éléments. », En ce sens, il est possible de soutenir en effet qu'il n'y a plus d'autre socialisme concevable que libéral Dominique Strauss-Kahn, « Pour l'égalité réelle.
Francesco Giavazzi et Alberto Alesina, « Le libéralisme est-il de gauche ? Il s'amorce avec la pensée sociale des libéraux du 19ème siècle : Tocqueville en France, Hobhouse en Angleterre, Dewey aux États-Unis. [Le socialisme libéral] s'amorce avec les critiques adressées par Proudhon au communisme et avec les expériences (...) du socialisme libertaire. Stéphane Boujnah, Philippe Crouzet, Zaki Laïdi, Gilles De Margerie, Denis Olivennes & Bernard Spitz, « 2002, le parti de la réforme est mort. Bruno Théret, « Le "Rawlsisme à la française". (...) là où le libéralisme voit la société des individus, (...) le socialisme voit l'individu dans la société. Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire Il se prolonge dans le réformisme de Jaurès et dans son opposition au guesdisme. Vive la réforme »,
Dans Donald Sassoon, « Le nouveau Labour, exemple ou contre-exemple ? You are currently viewing the French edition of our site. Bien au contraire, et c'est en ce sens qu'elles sont de gauche, elles réduisent les privilèges
Thibaut Rioufreyt, « Les mutations de la gauche contemporaine à l'aune du concept de social-libéralisme », Cela se traduit immédiatement dans la priorité donnée à l'égalité, comme condition de la liberté. La gauche parviendra mieux à retrouver une identité en assumant son ancrage dans une société libérale qu'en continuant de faire « comme si » elle était engagée dans une lutte héroïque contre cette société.
Bernard Pudal, « De l'histoire des idées politiques à l'histoire sociale des idées politiques », Le libéralisme économique a évidemment des vertus parce qu’il crée des richesses, multiplie les échanges, suscite l’innovation. C'est au contraire en se libérant du mythe du remplacement de la société libérale par une utopique « autre société » que la gauche pourra penser une réelle alternative politique au projet libéral
Bien que représentant des modèles historiques différents, social-démocratie, travaillisme et socialisme démocratique ont très largement convergé en termes d'organisation, de doctrine et de gouvernementalité (Gérard Grunberg, You might also want to visit our Les réformes pro-marché n'impliquent pas d'échanger plus d'efficacité contre moins de justice sociale. Il s'oppose, dans les années trente, à la montée des totalitarismes, notamment en Italie avec la publication du de votre navigateur. Un troisième sens est économique… Marcel Gauchet, « Le socialisme en redéfinition », À partir de l’analyse de contenu de 2000 textes d’intellectuels et de responsables politiques du Parti socialiste, il s’agit d’entrer dans le vif de la chair discursive et de répondre de manière documentée à une question centrale pour le devenir de la gauche européenne : comment les élites social-démocrates ont intégré dans leur manière de penser et de gouverner des éléments issus du néo-libéralisme et comment tentent-ils de le légitimer théoriquement ? Thibaut Rioufreyt, « La traduction du néo-travaillisme britannique dans la gauche socialiste française (1997-2008) », Lyon, IEP de Lyon/Université Lyon 2, 2012. Ces données anonymes nous », Alain Bergounioux et Gérard Grunberg, « Perspectives pour une gauche libérale »,