Les associations entre le rap français et les marques de luxe restent encore rares. Elle prend forme par le biais de 4 disciplines : le chant (on y inclut le rap), la danse (bboying, break-danse), le ddjing et le street art. Une percée facilitée par des artistes comme Kanye West , en contrat successif avec Nike puis Adidas pour ses baskets Yeezy, et designer de sa propre ligne de vêtements (dont une collection capsule avec le créateur français A.P.C.
La face d’un Luxe adepte et adopté de la culture hip hop se révèle. Mais, au-delà du langage musical, je suis à la recherche d’un bouleversement émotionnel. Néanmoins, les portes commencent à s’ouvrir peu à peu. En intégrant des codes contemporains issus du stylisme, de la culture des médias ou encore de la vidéo, mon ambition n’est pas de faire sauter des barrières et encore moins de faire table rase du passé mais de proposer un autre chemin vers la (re)découverte de cet instrument.S.P : J’aspire à inspirer un public diversifié, multi-générationnel, créatif et en quête d’inattendu. Le rap, à l’inverse, renvoie à l’immédiateté, à la spontanéité. Sofiane Pamart (S.P) : J’ai débuté le piano à l’âge de trois ans et j’ai suivi une formation au Conservatoire National de Lille. Tout est inspiration : la lecture, les événements de la vie quotidienne, les relations humaines, les créateurs de mode… Une pièce d’habillement de luxe peut être inspirante de par son excellence.S.P : J’ai en effet lancé ma startup, YouPiano, incubée chez The Family, à Paris. Non, je n’ai pas grandi à New York. Nous travaillons sur un outil connecté baptisé Lekey : relié en Bluetooth à une application dédiée sur smartphone, il permet un apprentissage ludique du piano via un système de voyants lumineux. Non, je ne suis pas afro-américaine. Toutefois, on observe une transposition progressive des codes du hip-hop dans le monde du luxe et de la mode. Il y a quelques semaines, S.Pri Noir (déjà égérie Adidas) franchit un nouveau palier et devient égérie pour la célèbre marque de luxe Kenzo à l’occasion de la nouvelle collection Memento 3. - Vis ma vie - YouTube Il se pourrait bien qu’à son tour, l’art commence à visiter les territoires du luxe marchand.Je suis née dans la culture hip hop. JDL : En parallèle de votre musique, vous vous êtes lancé dans l’entreprenariat… Son univers reste assez vaste pour représenter l’un des mouvements sociétaux majeurs qui berce ma génération, la génération des « Le hip hop apparaît comme un vecteur d’expression et d’identification pour les générations Y et Z. Il touche la jeunesse du monde entier qui rêve et construit avec lui. J’ai mis au moins ce procédé de S.P : Le luxe de l’artiste : celui de décider de sa vie à chaque moment… Ce qui est aussi une grande responsabilité ! Je privilégie l’accessibilité à la segmentation.S.P : Parmi les maitres vivants, j’apprécie Henri Barda pour sa rébellion artistique et son rapport tout particulier à l’art, encore plus que son art en lui-même. Je le choisis. Je le ressens, il me comprend et m’identifie. Elle est l’enfant du blues, du jazz, de la soul et de la funk. Le mouvement hip hop et le Luxe partagent de nombreuses valeurs de rêves, de libertés et de transgressions. Ainsi, dans une étude menée par le cabinet Bain & Company, nous apprenons que le marché du luxe devrait connaître une hausse de ses ventes comprise entre 6 et … Le Luxe s’amuse depuis longtemps à jouer dans la cour des artistes. Il fallait trouver cependant trouver les axes communs et aller au bout de cette idée à contre-courant : j’ai passé six années à mûrir cet équilibre.S.P : Je voulais changer l’expérience du récital de piano classique, conserver le niveau d’exigence de cette pratique tout en proposant une vision plus fraîche, plus rebelle.
La face d’un Luxe adepte et adopté de la culture hip hop se révèle. Mais, au-delà du langage musical, je suis à la recherche d’un bouleversement émotionnel. Néanmoins, les portes commencent à s’ouvrir peu à peu. En intégrant des codes contemporains issus du stylisme, de la culture des médias ou encore de la vidéo, mon ambition n’est pas de faire sauter des barrières et encore moins de faire table rase du passé mais de proposer un autre chemin vers la (re)découverte de cet instrument.S.P : J’aspire à inspirer un public diversifié, multi-générationnel, créatif et en quête d’inattendu. Le rap, à l’inverse, renvoie à l’immédiateté, à la spontanéité. Sofiane Pamart (S.P) : J’ai débuté le piano à l’âge de trois ans et j’ai suivi une formation au Conservatoire National de Lille. Tout est inspiration : la lecture, les événements de la vie quotidienne, les relations humaines, les créateurs de mode… Une pièce d’habillement de luxe peut être inspirante de par son excellence.S.P : J’ai en effet lancé ma startup, YouPiano, incubée chez The Family, à Paris. Non, je n’ai pas grandi à New York. Nous travaillons sur un outil connecté baptisé Lekey : relié en Bluetooth à une application dédiée sur smartphone, il permet un apprentissage ludique du piano via un système de voyants lumineux. Non, je ne suis pas afro-américaine. Toutefois, on observe une transposition progressive des codes du hip-hop dans le monde du luxe et de la mode. Il y a quelques semaines, S.Pri Noir (déjà égérie Adidas) franchit un nouveau palier et devient égérie pour la célèbre marque de luxe Kenzo à l’occasion de la nouvelle collection Memento 3. - Vis ma vie - YouTube Il se pourrait bien qu’à son tour, l’art commence à visiter les territoires du luxe marchand.Je suis née dans la culture hip hop. JDL : En parallèle de votre musique, vous vous êtes lancé dans l’entreprenariat… Son univers reste assez vaste pour représenter l’un des mouvements sociétaux majeurs qui berce ma génération, la génération des « Le hip hop apparaît comme un vecteur d’expression et d’identification pour les générations Y et Z. Il touche la jeunesse du monde entier qui rêve et construit avec lui. J’ai mis au moins ce procédé de S.P : Le luxe de l’artiste : celui de décider de sa vie à chaque moment… Ce qui est aussi une grande responsabilité ! Je privilégie l’accessibilité à la segmentation.S.P : Parmi les maitres vivants, j’apprécie Henri Barda pour sa rébellion artistique et son rapport tout particulier à l’art, encore plus que son art en lui-même. Je le choisis. Je le ressens, il me comprend et m’identifie. Elle est l’enfant du blues, du jazz, de la soul et de la funk. Le mouvement hip hop et le Luxe partagent de nombreuses valeurs de rêves, de libertés et de transgressions. Ainsi, dans une étude menée par le cabinet Bain & Company, nous apprenons que le marché du luxe devrait connaître une hausse de ses ventes comprise entre 6 et … Le Luxe s’amuse depuis longtemps à jouer dans la cour des artistes. Il fallait trouver cependant trouver les axes communs et aller au bout de cette idée à contre-courant : j’ai passé six années à mûrir cet équilibre.S.P : Je voulais changer l’expérience du récital de piano classique, conserver le niveau d’exigence de cette pratique tout en proposant une vision plus fraîche, plus rebelle.