» Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi que cette voix s’est fait entendre, c’est pour vous. Publié le 27 octobre 2013 par gperra. Chaque semaine la catéchèse du pape François en français. Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Que voyez-vous ? Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. Ce n'est qu'à travers la mort qu'arrive la résurrection, qu'arrivent le …
Les voies qu'il parcourt avec nous et à travers lesquelles il nous conduit à la vie sont des chemins d'espérance. La voix du Père entendue dans l’évangile, « Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d’imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pour le monde.
» Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus. La main ferme, impavide, peut au dernier pas, chercher appui sur son épaule, mais aussi la main qui tremble est sûre de rencontrer la sienne. Ils n'ont pas besoin du sublime : c'est le sublime qui aurait plutôt besoin d'eux. Sa mort a été l'accomplissement d'un témoignage de foi cohérent, qui a touché le cœur de tant d'hommes de bonne volonté. Que puis-je dire ? Dans la rigueur des saisons, dans les maux publics, dans les maladies, dans les affaires ; en ce qui touche nos parents, enfants, amis ; dans les imperfections d’autrui : Ipse fecit nos, etc. Les saints, pas davantage et moins encore, puisqu'ils sont les plus humains des humains. Lui qui règne avec toi dans l’unité du Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.Chaque semaine la Lectio Divina des lectures du dimanche© Congrégation des Légionnaires du Christ de France | Texte de l’Évangile et informations liturgiques: © Le pape Benoît XVI la décrivait ainsi :« Au cours des dernières années, le Seigneur l'a progressivement dépouillé de tout, pour le configurer pleinement à lui-même. Cette constatation nous porte à l’humilité, comme le note saint Irénée, en conclusion :« Dans ces conditions, nous nous garderons bien, comme si c'était de nous-mêmes que nous avions la vie, de nous enfler d'orgueil et de nous élever contre Dieu, en acceptant des pensées d'ingratitude ; au contraire, sachant par expérience que c'est de sa grandeur à lui, et non de notre propre nature, que nous tenons de pouvoir demeurer à jamais, nous ne nous écarterons pas de la vraie pensée sur Dieu ni ne méconnaîtrons notre nature ; nous saurons quelle puissance Dieu possède et quels bienfaits l'homme reçoit de lui, et nous ne nous méprendrons jamais sur la vraie conception qu'il nous faut avoir des êtres existants, je veux dire de Dieu et de l'homme. Père, glorifie ton nom ! Lorsque l’ordination sacerdotale arriva, elle prit tous ces grains et en fit de la farine, pour confectionner l’hostie de la première messe de son fils : Cette image du grain de blé exprime bien la relation entre notre offrande et l’action divine : nous accomplissons notre petite partie, mais c’est l’Esprit, et non notre ingéniosité, qui transforme le grain offert, en germe de vie. La farine, le blé moulu, suppose que le grain est mort et ressuscité. »C’est également ainsi que Saint Ignace d’Antioche, au IIUne belle anecdote peut également exprimer ces mystères : une mère de famille, qui avait un fils au séminaire, offrait chaque jour à Dieu un sacrifice personnel ; elle le matérialisait par un grain de blé conservé soigneusement dans un bocal.
Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. Il y a aussi, à notre époque, Nous avons tous pu assister à un exemple récent de cette « humanité des saints » : la figure de Jean-Paul II, et particulièrement la dernière période de sa vie marquée par la souffrance. Cela n’est difficile que dans l’application qu’il y faut apporter. » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore.
Avec quelle complaisance voit-il une âme ainsi disposée ! Que cela fait de plaisir à Dieu ! Le saint s'efforce d'être proche le plus près possible de Jésus Christ : de celui qui a été parfaitement homme, avec une simplicité parfaite, au point de déconcerter les héros en rassurant les autres... car le Christ n'est pas mort seulement pour les héros, il est mort aussi pour les lâches. [le livre de l’Imitation du Christ] nous donne un très beau conseil : Nous désirons porter du fruit pour le monde, pour nos familles, pour nos proches, pour l’Église : comment devenir le Commentant l’évangile de ce jour, au moment où l’Église s’apprêtait à entrer dans le nouveau millénaire, saint Jean-Paul II nous offrait une première piste, en nous invitant à Nous pouvons peut-être profiter du temps qui nous sépare encore de la Semaine Sainte pour contempler, dans l’adoration eucharistique, ou simplement dans la prière, celui que les Grecs étaient venus rencontrer ; nous pouvons lui demander de témoigner fidèlement de lui, en nous laissant configurer à lui.Jésus, face à la mort, ne cache pas son émotion et ne feint pas d’ignorer la souffrance qui s’annonce, au contraire : très humblement, Jésus ne nous demande pas d’être des héros, de ne pas redouter la souffrance, de ne pas avoir peur. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu.