Pour les observateurs, le Mali … 0. La revue de la presse de la Radio NIETA du 20 juillet 2020. maliweb-20 Juil 2020.
Seit Jahren kommt es in Mali immer wieder zu Attacken von Islamisten auf die Armee. La loi des demi-journée continue allègrement. Parallèlement, s’est développé un autre mouvement terroriste au Nigeria, d’ins - piration salafiste, Boko Haram. N’y a-t-il pas un phénomène d’usure des institutions dont l’immobilisme de la présidence d’Amadou Toumani Touré (ATT) a été le symbole et l’illustration ?La chute de Kadhafi a produit un vide dans le Sahel dans lequel se sont engouffrés tous les trafics et toutes les dissidences.
Le Témoin-20 Juil 2020. Cette série de défaites a achevé de discréditer le chef de l’État malien (de plus, ancien militaire) dont la réaction tardive et la mauvaise communication (en refusant de dire la vérité) ont renforcé les doutes et les suspicions de ses compatriotes sur la capacité du pouvoir central face aux attaques des rebelles qui avaient mis en déroute l’armée. Il contrôle un carrefour important du continent. ghreb Islamique (AQMI). Cependant, le coup d’État n’est pas nouveau au Mali, c’est le troisième du genre depuis l’indépendance du pays, en 1960. Dans un contexte régional nouveau, nous verrons comment le dernier choc des rebelles était grave, plus fort et de nature différente des précédents. Cette série de défaites a achevé de discréditer le chef de l’État malien (de plus, ancien militaire) dont la réaction tardive et la mauvaise communication (en refusant de dire la vérité) ont renforcé les doutes et les suspicions de ses compatriotes sur la capacité du pouvoir central face aux attaques des rebelles qui avaient mis en déroute l’armée.
Du coup, la présence des trafiquants et celle d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), en connexion avec les rebelles touaregs, a beaucoup contribué à affaiblir le pouvoir: «Après la prise de Tin-Zawatan, à la frontière algérienne (décembre 2011), quelques semaines plus tard (janvier 2012), les grandes villes (Tombouctou, Gao, Kidal…) tombèrent aux mains des rebelles et de leurs alliés narco-djihadistes, presque sans combattre. Du coup, la présence des trafiquants et celle d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), en connexion avec les rebelles touaregs, a beaucoup contribué à affaiblir le pouvoir: «Après la prise de Tin-Zawatan, à la frontière algérienne (décembre 2011), quelques semaines plus tard (janvier 2012), les grandes villes (Tombouctou, Gao, Kidal…) tombèrent aux mains des rebelles et de leurs alliés narco-djihadistes, presque sans combattre. Ce conflit que certains experts appellent la «Pour autant, l’effondrement du Mali a «surpris» la plupart des médias, au printemps 2012 alors que c’était le «Le putsch de 2012 a été le coup de boutoir supplémentaire qui a entraîné l’effondrement d’un édifice dont les fissures étaient camouflées par un vernis démocratique. La situation au Mali et au Nigeria pose la nécessité d’un combat acharné contre ce fléau dans un cadre solidaire. Pour autant, Amadou Toumani Touré, le président malien de l’époque avait évoqué, lors d’un voyage au Mali-Nord dès le début du conflit libyen, les effets collatéraux de cette crise, craignant ainsi le risque de déstabilisation de son pays et de toute la région.Certes, l’intervention en Libye n’est toutefois pas le seul facteur qui a poussé la zone sahélo-saharienne vers les crises. Au Mali malheureusement, les lois ne sont pas faites pour défendre les individus contre l’Etat, mais pour défendre l’Etat contre les individus. Pourtant, il est l’un des États les moins bien pourvus du mondeet son enclavement accentue ses difficultés.