Le procureur général du Roi près la Cours d’appel de Casablanca a annoncé, mercredi, que le juge d’instruction a ordonné la mise en détention préventive de Omar Radi, suite à l’interrogatoire préliminaire, en vue de poursuivre l’enquête concernant les accusations qui pèsent sur lui dans deux affaires relatives à l’attentat à la pudeur avec violence et viol et à la réception de fonds étrangers dans le dessein de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État et d’entreprendre des contacts avec des agents de pays étrangers en vue de nuire à la situation diplomatique du Maroc.Dans un communiqué, le procureur général du Roi relève que suite à une plainte déposée par une citoyenne et sur la base de l’enquête menée par les services de la police judiciaire de la Gendarmerie Royale à Casablanca, le parquet général a déféré M. Omar Radi devant le juge d’instruction près la Cours d’appel de Casablanca en vue d’enquêter sur deux présumés délits relatifs à l’attentat à la pudeur avec violence et viol, lesquels délits sont stipulés dans les articles 485 et 486 du Code pénal.Dans le cadre de l’enquête déjà annoncée par le parquet dans son communiqué du 24 juin 2020 et suite aux résultats de cette enquête menée par la Brigade nationale de la police judiciaire, le parquet compétent a également demandé d’effectuer une enquête avec le mis en cause au sujet de la réception de fonds de parties étrangères en vue de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État et de mener des contacts avec des agents de pays étrangers pour nuire à la situation diplomatique du Maroc, deux délits qui figurent dans les articles 191 et 206 du Code pénal, conclut le communiqué.Partageons un autre regard sur l'actualité économique© Copyright 2020, LESECO.MA édités par Horizon Press Group | Casablanca: Omar Radi placé en détention préventive Il rapporte que le nombre de personnes poursuivies dans ces affaires, au titre de la même année, a dépassé 104.000, avec 28.500 crimes de vol qui arrivent en tête du classement de ces affaires.Les autres affaires financières concernent l’émission de chèque sans provision (23.485), acceptation d’un chèque de garantie (211), escroquerie (8.804), abus de confiance (5.465), recel d’objets volés (2.746), détournement d’objets saisis (365), vol qualifié (9.949), vol (28.531), spoliation foncière (12.658), destruction (123), non-exécution d’un contrat (566), incendie de propriétés (548), détérioration (781), outre les affaires relatives aux systèmes de traitement automatisé des données (125).Le rapport a également fait savoir que ces crimes n’ont cessé d’augmenter depuis 2012 quand 81.532 affaires ont été enregistrées et dans lesquelles 94.472 personnes ont été poursuivies, alors qu’en 2016 le nombre a atteint 95.362 affaires impliquant 107.974 personnes.Par ailleurs, le nombre des personnes poursuivies en état de liberté s’élève à 637.293, soit une moyenne de 686 cas pour chaque magistrat du ministère public près les tribunaux de première instance et les cours d’appel, a souligné la même source, notant que 615.306 personnes ont comparu devant le parquet, soit 663 personnes par magistrat.De même, 92.999 personnes ont été placés en détention en 2017, soit 15% des 615.306 personnes déférées en total devant le parquet, affirme le rapport, ajoutant que plus de 35.470 personnes ont été mises en détention provisoire jusqu’à fin octobre 2017, soit 42,5% de la population carcérale, qui a dépassé 83.470 détenus.Toutefois, le procureur du Roi près la Cour de Cassation, Mohamed Abdennabaoui, a soulevé le manque de moyens informatiques, logistiques et humains à même de perfectionner les tâches du parquet.A noter qu’au Maroc, le nombre de procureurs s’élève à 997 dont 159 sont des femmes, soit 24% des magistrats du Royaume. A noter qu’au Maroc, le nombre de procureurs s’élève à 997 dont 159 sont des femmes, soit 24% des magistrats du … Ces affaires concernent l’outrage à fonctionnaire (5.759 affaires), détournement de fonds et dilapidation (166), corruption (7.506), concussion (8), mendicité (4.776), vagabondage (1.456), désobéissance (958), outrage aux constantes (19), association de malfaiteurs (2.504), évasion du lieu de détention (100), trafic d’influence (20) et dilapidation des fonds publics (63).Selon des données statistiques, les affaires liées à la sûreté et l’ordre public ont connu une augmentation significative entre 2012 et 2017, en passant de 20.231 affaires en 2012 à 23.335 en 2017, souligne le rapport, faisant savoir que le nombre de personnes poursuivies dans ces affaires au titre de l’année 2017 a atteint 27.518, contre 23.526 en 2012.Le même rapport relève qu’un total de 94.000 affaires financières a été enregistré au cours de l’année 2017, contre une moyenne annuelle n’ayant pas dépassé 67.000 entre 2002 et 2012. Le Parquet est devenu alors une composante judiciaire à part entière.Huit mois après seulement l’entrée en vigueur de la ‘‘libération’’ du Parquet, on est impatient apparemment, du côté de la présidence du Parquet Général, de lister les premières réalisations. Sur ce total, 36 affaires sont en cours, 24 en phase d’enquête, 21 en jugement.